En l’an de grâce 1546, la peur règne dans les rues de Provence. La Peste noire s’est abattue sur le pays, fauchant enfants comme adultes, hommes comme femmes, nobles comme pauvres. Un vent de folie souffle sur les villes : chacun fuit le plus loin possible de sa demeure, espérant échapper au fléau, pour finalement le trouver au tournant du chemin. En ces temps bien sombres, il reste cependant un peu de place pour l’espoir : la peste semble avoir épargné une poignée de fiefs, dont celui de Salon-de-Provence, sous la protection de Nostradamus. C’est sur ces terres qu’a mystérieusement disparu Henri de Percehaie, le 30 juin 1546, qui séjournait à Salon-de-Provence. Il n’a laissé derrière lui que quelques pages de son journal.